Plateforme Interdisciplinaire et Internationale de Recherche et d’Enseignement Supérieur en zone Subarctique à Saint-Pierre et Miquelon
14 septembre 2020 – Comptages et pose de balises Argos sur des phoques veaux marins et phoques gris de l’archipel
Cécile Vincent, enseignante-chercheure en écologie et spécialiste des phoques à l’Université La Rochelle, coordonne le programme de recherche COPEMAM avec Jeremy Kiszka de l’Université de Floride. Ses recherches portent sur l’écologie alimentaire des mammifères marins et leurs interactions avec les activités humaines de pêche à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Cécile Vincent, scientifique spécialiste des phoques à l’Université La Rochelle, coordonne sur le terrain les opérations réalisées par le personnel du service biodiversité de la DTAM à Saint-Pierre et Miquelon et de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche.
POSE DE BALISE : La pose de balise sur les phoques veaux marins et phoques gris lors de cette mission à Saint-Pierre et Miquelon, permettra de suivre leurs déplacement, leurs rythmes d’activité et de connaître leurs zones de chasse. Par ailleurs une série d’échantillons biologiques (vibrisses, poil, sang, lard) prélevés sur l’animal endormi, apporteront à terme des informations sur l’écologie alimentaire et la biologie des phoques.
Un reportage photo par la plateforme de recherche, sur la mission de capture et pose de balise en partenariat avec le personnel du service biodiversité de la DTAM à Saint-Pierre et Miquelon et l’OFB :
Pose des filets pour la capture des phoques (ils seront relâchés à la fin de la manip scientifique). Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche. La curiosité du phoque et/ou les mouvements des bateaux le poussent vers le filet. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche.1ère prise au filet. Une nasse est passée autour du phoque. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche. Le phoque (ici un phoque gris) est capturé, remonté à bord de la plate, amené à terre rapidement pour l’anesthésie, les prélèvements et la pose de balise puis relâché. Photo : Benjamin Guichard, Office Français de la Biodiversité (OFB).L’animal est anesthésié pour la durée des prélèvements et de la pose de balise. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche. Pesée du phoque à l’aide de la civière. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche. Le phoque est bagué. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche. Préparation du pelage pour la pose de balise. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche. Pose de balise sur le phoque par les scientifiques du programme COPEMAM. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche. Le phoque gris, ici une femelle de 143 kilos, se réveille après la pose de balise. Photo : Mylène Tesson, plateforme de rechercheLa femelle phoque gris repart à l’eau. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche. Déplacements de 5 phoques veaux-marins suivis par balises Argos/GPS de septembre 2019 à mars 2020 à partir de Saint-Pierre et Miquelon. Chaque couleur représente un individu. Source : C. Vincent, 2019, CEBC, La Rochelle Université, avec la participation de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et de la Direction des territoires et de l’alimentation à Saint-Pierre et Miquelon (DTAM).
COMPTAGES : 4 sessions de comptages ont eu lieu à Saint-Pierre et Miquelon pendant l’été, par le personnel du service biodiversité de la DTAM accompagnés de bénévoles, selon un protocole déterminé par les scientifiques du programme COPEMAM. Ce suivi réalisé sur plusieurs années a pour but de fournir une information sur l’évolution de la population de phoques veaux marins et de phoques gris de l’archipel.
Les phoques sont comptés simultanément par plusieurs équipes embarquées réparties par secteur tout autour de l’archipel. Photo : Mylène Tesson, plateforme de recherche.